C’est la formation initiale du permis de conduire, les objectifs sont précisés dans le livret d’apprentissage de l’élève.
1. Épreuve théorique générale (ETG)
- Appelé couramment « le code », il peut être obtenu à partir de quinze ans et doit être réussi avant le terme de la formation initiale. L’ETG est valide pour cinq épreuves pratiques de l’examen du permis de conduire dans un délai de cinq ans.
- Les candidats inscrits en apprentissage anticipé de la conduite et ayant obtenu un résultat favorable à l’épreuve théorique de fin de formation initiale conservent le bénéfice de leur admissibilité pour cinq épreuves pratiques. Le code doit être valable lors de la fin de formation et le jour de l’examen pratique (aucun délai n’est stipulé, le candidat qui dépasse la validité du code en restant en conduite accompagnée plus longtemps devra repasser son examen théorique pour le passage pratique). Le bénéfice de l’admissibilité reste acquis en cas de changement soit de filière de formation, soit de catégorie ou de sous-catégorie de permis de conduire.
- La formation à l’ETG et l’examen sont identiques à toutes les filières.
2. Formation pratique
- La formation initiale est dispensée dans un établissement de l’enseignement de la conduite agréé. Elle est point par point identique à celle d’un permis de conduire classique. La seule particularité par rapport à une formation classique est la présence obligatoire de l’accompagnateur lors de la validation de la 4ème étape.
- Le nombre d’heures de conduite, c’est-à-dire la formation pratique, ne peut être inférieur à 20 heures dont au moins quinze heures sur les voies ouvertes à la circulation sauf si vous êtes :
- déjà titulaire d’une autre catégorie de permis (sauf les catégories AM et B1) : pas de nombre minimum d’heures obligatoire imposé, cela dépend de votre progression dans l’apprentissage ;
- élève suivant une formation limitée à la conduite de véhicules équipés d’une boîte de vitesses automatique : un volume minimum de 13 heures est requis.
- S’ajoutent deux heures pour un rendez-vous préalable avec l’accompagnateur, l’enseignant lui prodigue des conseils.
- La progression et les acquis de l’élève sont inscrits dans un livret d’apprentissage AAC. Il est généralement bleu et/ou blanc et fourni par l’établissement. Ce livret suivra l’élève durant toute sa formation et lui permettra de conduire avec ses accompagnateurs, il lui sert de « permis de conduire » aussi bien durant la formation pratique que pendant la période de conduite accompagnée.
- C’est le formateur qui estime et décide quand l’élève est prêt pour commencer la phase de la conduite accompagnée. Il délivre l’attestation de fin de formation initiale. Cette attestation se trouve dans le livret AAC ; un exemplaire reste dans le livret et justifie la formation, notamment lors d’un contrôle des forces de l’ordre, un exemplaire est destiné à l’établissement et un troisième exemplaire, destiné à l’assurance de la voiture de l’accompagnateur, est remis au conducteur.
- Le plus intéressant pour l’élève est de terminer rapidement la formation pratique pour acquérir l’expérience avec l’accompagnateur plutôt qu’en leçons payantes.
3. Examen du permis de conduire
Après l’obtention de l’ETG, les 20 heures de conduites et les 3 000 km, les deux rendez-vous pédagogique et un an minimum de conduite accompagnée l’élève pourra être présenté à l’épreuve classique du permis de conduire à partir de ses 17 ans et demi (muni de son livret d’apprentissage dûment rempli). Toutefois, il ne pourra conduire sans ses accompagnateurs qu’à partir de ses 18 ans.
L’épreuve est similaire à celle de la filière classique : un parcours de conduite sur route en agglomération et hors agglomération. Ce dernier dure 25 minutes, avec une ou deux manœuvres (mais qui comporte toujours une marche arrière) et deux questions sur les vérifications (intérieures et extérieures).
À la suite de l’obtention du permis de conduire
Le nouveau titulaire du permis de conduire devra observer une période probatoire de deux ans, contre trois ans pour un apprentissage « classique ». Les limitations de vitesses sont les mêmes que pour un permis probatoire classique, évoquées plus haut.
Disque A (magnétique).
Après l’obtention du permis de conduire, l’apprenti conducteur doit apposer un disque A sur l’arrière inférieure de la carrosserie gauche du véhicule pendant une durée de deux ans.
Le capital de points de départ est de six points. Le reste des points est gagné progressivement en deux ans, soit trois points par an si aucune infraction au code de la route n’est commise, totalisant neuf points au bout d’un an et douze au bout de deux ans (à l’anniversaire de date d’obtention du permis).
Si le jeune conducteur perd trois points en une seule fois lors de sa période probatoire, il doit alors effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière après réception d’une lettre recommandée envoyée par le ministère de l’Intérieur référence 48N. En outre, l’apprenti conducteur doit passer deux ans sans infraction pour pouvoir bénéficier de son capital de douze points.
En cas de perte de points au cours de la période probatoire, s’il ne commet pas d’infraction pendant les 3 années qui suivent le dernier retrait de points, il obtiendra automatiquement les 12 points à la fin de cette nouvelle période probatoire.
Néanmoins, en cas de perte de points, le conducteur à aussi la possibilité de suivre des stages lui permettant de récupérer 4 points maximum.